Différence d’appréciation

Bravant les coquilles, je continue à progresser dans ma lecture de Designers & Dragons, et dans le chapitre sur White Wolf, j’ai été quelque peu interloqué par cette affirmation :

The Charnel House of Europe: The Shoah (1997) – which adapted the Holocaust for Wraith – […] earned attention and acclaim for White Wolf.

Attention, c’est le moins que l’on puisse dire. Acclaim par contre, ce n’est pas ce qu’on pouvait lire dans la presse spécialisée française de l’époque, bien au contraire ; ni sur l’internet francophone d’ailleurs.
D’ailleurs, ce machin s’était tellement fait casser du sucre sur le dos que je m’étais dit que peut-être, un jour, je me le procurerais pour le lire et me faire moi-même mon propre avis à son sujet. Après tout, je l’ai bien fait pour The Price of Freedom, dont nous parlions juste en dessous… Alors, peut-être que je vais finir par passer à l’acte un de ces jours.

Mais pour en revenir à l’affirmation d’Appelcline, elle montre une fois encore la différence de sensibilité qui existe au sujet des évènements de cette époque entre Américains et Européens.

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4 réponses à Différence d’appréciation

  1. Phersu dit :

    C’est drôle comme aux USA ils semblaient presque admirer au contraire l’audace dans le traitement de ce thème alors qu’ici au contraire, on n’y voit que mauvais goût.

    Encore maintenant sur RPG.net, il me semble que WW est plus critiqué pour ses suppléments sur les Roms (parce qu’ils seraient pleins de clichés sur les Gitans surnaturels amis des Vampires) que sur ce supplément d’horreur sur les fantômes des camps.

    En France, au contraire, il ne me semble pas que le supplément de Nephilim sur les Bohémiens (qui sont des amis surnaturels d’Akhenaton) ait eu les mêmes critiques.

  2. Regis dit :

    >la différence de sensibilité qui existe au sujet des évènements de cette époque entre Américains et Européens.

    Ah ben ça c’est ce que je voulais te répondre sur la différence de perception de Price Of Freedom. :)
    Voir ce jeu au second degré dans les années 1980, c’est une sensibilité « européenne » (qui existe chez l’Américain ouvert et cultivé); voir ce JdR au premier degré, c’est la vision de l’Américain « roots » du Midwest qui vote Reagan, et voit les USA comme seul rempart du Monde Libre.

    • Imaginos dit :

      Mais dans le cas de PoF, ce sont les (enfin, des) Américains qui voyaient un second degré, et les Français (rosenthal en tête) qui prenaient le jeu au premier degré…

      • Regis dit :

        non non, remets-toi dans le contexte de guerre froide critique de l’époque; Reagan parle de « l’Empire du Mal », Sting se sent obligé de chanter « I hope the Russians love their children too », il y a une série télé avec des USA envahis par les Soviétiques…

        Et si la citation dans Applecline est correcte, Costykian voulait faire un truc patriotique mais pas trop extrême… donc il est difficile de voir du second degré là où y en a pas, sauf en Europe où on se dit « c’est pas possible des clichés pareils, ouarf! « .
        Et si Rosenthal s’était mis dans la tête d’un Américain moyen?

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