[L’anthropologue Noëlie Vialles] parle de zoophages pour ceux qui acceptent de se représenter l’animal qu’ils sont en train de manger et de sarcophages pour ceux qui préfèrent ne pas reconnaître l’animal. Je pense que cette tendance sarcophage est liée à l’urbanisation, à l’éloignement de l’élevage et de l’acte de tuerie… Les gens préfèrent ne pas avoir une tête de veau qui les regarde avec reproche du fond du plat. Un steak de dinde ou du jambon, ça fait moins animal.
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Du sarko à toutes les sauces, on en bouffe déjà suffisamment comme ça. Je suis donc fort aise d’appartenir à la catégorie des zoophages…