Échantillon gratuit – ne peut être vendu

Ce matin, visite médicale annuelle.
On nous demandait d’apporter carnet de santé, flacon d’urine et lunettes. Je suis donc allé à la réserve chercher autant de petits pots en plastique pour échantillons que d’agents présents aujourd’hui. Dernier à passer dans l’ordre des convocations, j’ai été le premier à remplir le mien, que j’ai dûment identifié en y inscrivant mes initiales au marqueur. Je l’ai laissé bien en évidence sur mon bureau pour ne pas l’oublier.
Et en partant au centre médical, je l’ai laissé dans le vestiaire, posé sur le dessus de mon casier. Je m’en suis rendu compte alors que j’arrivais au portail de l’usine, mais craignant d’être en retard, je n’ai pas rebroussé chemin.
De toutes façons, ça ne devait guère préoccuper le médecin du travail : il ne m’a même pas proposé d’aller pisser dans un gobelet (ça tombait bien, car je m’étais justement soulagé juste avant de passer au vestiaire et aurais eu du mal à remplir ledit gobelet). Mais il faut dire que de toutes façons, la lecture de la bandelette urinaire n’a pour ainsi dire aucun intérêt dans le cadre de la médecine du travail… Je me demande d’ailleurs pourquoi les toubibs du travail s’évertuent à la pratiquer (du moins, quand ils disposent du substrat adéquat).

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