Comics, ou tragics ?

Je ne suis pas amateur de comics, mais je viens de tomber sur ces deux séries de pages consacrées à un dessinateur qui a parait-il été surnommé l’Ed Wood des comics, qui m’ont à la fois amusé et affligé, et qui ne sont pas de nature à m’inciter à m’intéresser à ce type de BD.
Le pire, c’est qu’apparemment, ce genre de machins bas de gamme s’est énormément vendu (se vend énormément ?) et a permis à leur auteur de se faire des couilles en or…
Je vais ptêt me lancer dans la BD, finalement. Malgré mon accident, j’ai toutes mes chances pour y faire fortune…

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3 réponses à Comics, ou tragics ?

  1. Phersu dit :

    C’est un des grands mystères des comics. A la rigueur, que certains jeunes enfants aient aimé vers 94 ses persos stéréotypés sans aucune anatomie et avec de gros canons, on peut comprendre. Mais que des trentenaires continuent à défendre son « style » comme « dynamique » aujourd’hui ??

    • Imaginos dit :

      J’ai un élément de réponse à ta question :
      1994, c’était il y a 18 ans.
      Un trentenaire d’aujourd’hui avait douze ans à l’époque, le style du type, pour affreux qu’il soit, a contribué à le « forger » puisqu’il n’avait aucun recul quand il a découvert les comics vers cet âge, et donc 1°) il défend ses souvenirs émerveillés d’enfance / adolescence et 2°) il a été « formaté » par ce style qu’il trouve normal, voire qu’il considère comme étant la référence par rapport à laquelle il juge les autres dessinateurs.

      Tu vois la même chose par exemple en JdR avec des gens qui l’ont découvert, ados, dans le milieu des années ’80 par les LDVELH et l’Œil Noir, et qui ensuite défendent contre vents et marées ce qui leur a mis le pied à l’étrier et vont jusqu’à les parer de qualités qu’ils n’ont pas (la mémoire en s’estompant ayant parfois tendance à enjoliver les bons souvenirs).
      Ou, pour prendre un autre exemple rôludique qui te parlera peut-être plus (et à moi aussi ;-) ), des gens qui ont découvert le JdR avec CB du temps où il n’était pas vendu en kiosque (écrit petit, maquetté à la main, austère, peu épais) et des jeux américains avec une maquette minimaliste et peu ou pas d’illustrations, et refusent de reconnaître la prétendue supériorité des revues bigarrées plus récentes (« CB » deuxième formule, par exemple) et des JdR à maquette chatoyante qui paraissent de nos jours, choses qui pourtant font que selon certains Jeunes Turcs, l’Âge d’Or du JdR il est ici et maintenant, et pas dans la première décennie de Traveller…

  2. Alias dit :

    Un autre élément est cette remarque de John Kovalic, auteur de Dork Tower (entre autres):

    « Créateurs, rappelez-vous ceci: vous n’êtes pas seulement en compétition avec tous les grands artistes, vous êtes également en compétition avec tous les artistes médiocres qui arrivent à tenir les délais. »

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