Combien font six fois neuf ?

J’avais lu Le guide du routard galactique dans les années ’80, sans qu’il me laisse vraiment de souvenirs marquants, à part que c’était complètement loufoque et que j’avais estimé que ça ne valait pas le coup de me farcir les suites (qui étaient au nombre de deux en V.F. à l’époque).
J’ai récemment eu l’occasion de compléter ma bibliothèque sans frais, en sauvant du pilon des bouquins mis au rebut par la médiathèque de la capitale, et en ai profité pour finalement lire quand même ces suites (désormais au nombre de quatre).
Et franchement, à part certaines phrases amusantes qui rappellent le style pratchettien (ou plutôt « que rappelle le style pratchettien », Adams étant antérieur), je ne vois vraiment pas sur quoi a pu se bâtir la réputation du cycle, complètement usurpée à mon avis. C’est absurde, c’est sans queue ni tête, c’est même carrément mauvais pour certains volumes.
Bref, j’aurais pu (dû ?) en rester à ma décision initiale et m’arrêter au premier tome. Heureusement, ça se lit vite…

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8 réponses à Combien font six fois neuf ?

  1. Vaken dit :

    Ah, ben moi, je l’avais trouvé plutôt génial :)
    Comme quoi…

    • Imaginos dit :

      Je crois que ce qui m’a achevé, c’est les tomes 2 et 3 : du grand n’importe quoi sans queue ni tête et sans histoire, et je dis ça en ne faisant preuve que d’un filet de mauvaise foi. :-(

  2. Marcilly "c'est où" le Chatel dit :

    « Sans queue ni tête », c’est un peu la définition du « non sens » britannique, non ?

    C’est vrai que ça tire un peu à la ligne, mais il reste les titres (salut et merci pour le poisson) et le célèbre 42, réponse à pas mal de question, dont mon celle de mon pseudo :)

  3. Jérôme dit :

    Perso, j’ai craqué en cours de lecture du premier bouquin. Jamais compris ce qu’on y trouvait de si drôle.

  4. Vaken dit :

    Je suppose qu’il faut être British, ou Belge, à défaut :D

    • Alias dit :

      Je confirme que ça fonctionne aussi avec les Suisses. Douglas Adams – assisté de son inénarrable traducteur français Jean Bonnefoy – a été une de mes inspirations majeures d’écriture.

  5. Marcilly "c'est où" le Chatel dit :

    En parlant de Jean Bonnefoy, sa traduction des titres de George Alec Effinger sont une calamité : « Privé de desert », « le talion du check »,…

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