Ils ne manquent pas d’aire

Ayant récemment lu Tau zéro, roman de Poul Anderson paru il y a quarante-deux ans mais qui vient seulement d’être traduit dans notre langue, j’ai été quelque peu interloqué par la dernière phrase du baratin de quatrième de couv’ :

Tel est le prix que sont prêts à payer ces pionniers d’une aire nouvelle…

Je sais bien que les voyageurs spatiaux dont Anderson raconte l’expédition s’aventurent dans une aire où aucun être humain ne les a précédés, mais j’aurais quand même tendance à penser que ce n’est pas ce que voulait dire la personne qui a écrit ce blabla, et qu’il aurait fallu adopter l’orthographe plus classique d’ère nouvelle, homonyme certes, mais qui n’a pas du tout le même sens.

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