Nouvel essai du Giannirateur de scénarios. Cette fois-ci, je voulais obtenir un scénario historique sans fantastique, l’époque précise n’étant pas définie à l’avance (mais je voulais quand même que ce soit avant 1900). Vue la quantité de SF figurant dans ma ludothèque (et secondairement, la quasi-omniprésence du fantastique, médiéval ou pas, dans les JdR), ça risque de ne pas être simple…
Premier tirage : GURPS Magic, 3rd edition, p 165. C’est une page de sorts, ça commence mal… Je choisis crazed squirrels, dans l’intention de l’échanger avec le quatrième tirage.
Deuxième tirage : GURPS Atomic Horror, 2nd edition, p 36. Pour de l’historique XXème siècle ça ne poserait pas de problème, mais pour quelque chose d’antérieur, ça devient tout de suite plus chaud… Mon choix se porte sur le terme abroad : à l’étranger.
Troisième tirage : Serenity Game Master’s Screen. Pas de livret avec cet écran, juste des plans de vaisseaux spatiaux… Je fais le tirage sur l’écran, les dés désignent le troisième volet, et je choisis gentleman’s sword dans la table des armes blanches.
Quatrième tirage : Corax, pour Werewolf, p 104. C’est la dernière page de la feuille de perso vierge ! Je décide de relancer la page et obtiens la p 26 : je choisis the prince of Wales (le prince en question est Owen Glendower (Owain Glyndŵr en graphie « moderne » ; 1359 / 1416 environ), je garde ce nom sous le coude mais ne me fixe pas dessus pour l’instant, pour ne pas me retrouver bloqué par un choix prématuré d’époque). Comme décidé précédemment, j’échange ce résultat avec celui de mon premier tirage.
Cinquième tirage : Hurlements, p 18 du premier livret. Pas de bol encore une fois, ça tombe dans l’explication de ce qu’est le JdR. Il y a bien sur notre terre dans notre passé, mais c’est un peu court. Je décide de changer de livret et prends la page 18 du second : c’est mieux : dans les sommets rocheux contre une corniche.
Sixième tirage : GURPS Faerie, p 39 : Norse mythology.
Résultat :
Le prince de Galles demande aux PJ d’aller à l’étranger pour y récupérer l’épée d’un gentilhomme. Les PJ devront affronter des écureuils rendus fous dans les sommets rocheux contre une corniche. Un élément majeur du scénario sera la mythologie nordique.
C’est classique comme intrigue, mais c’est exploitable tel quel ! Décidément, ce Giannirateur est impressionnant (même si j’ai dû bidouiller légèrement). Je vais quand même lisser un peu tout ça :
Owain Glyndŵr, qui vient d’être couronné prince de Galles le 16 septembre 1400, charge les PJ d’aller retrouver l’épée de Maredudd ab Owain, qui faisait partie du tribut payé en 987 par ce roi de Deheubarth, Gwynedd et Powys à Godfred II de Man (Godred Haraldsson) pour racheter deux mille de ses sujets d’Anglesey emmenés comme esclaves. Il compte utiliser l’arme comme symbole de l’unité des Gallois dans la révolte qu’il va mener contre les Anglais. L’épée est cachée avec une bonne partie du trésor accumulé par Godfred, près du sommet du Snaefell, le point culminant (621 m) de l’île de Man, dans un bosquet sacré où avaient lieu des cérémonies en l’honneur des dieux nordiques (ce bosquet de frênes situé sur une corniche est d’ailleurs le point que recherchent les PJ, puisqu’ils ont appris que le trésor était enfoui à proximité ; il leur faudra donc en apprendre plus sur la religion et la mythologie des Nordiques pour être capables de l’identifier). En accédant à la zone ou en la fouillant, les PJ vont déranger des écureuils qui réagiront agressivement à leur intrusion.