Y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis

Dans le journal d’aujourd’hui, grande interviouve d’un libraire expliquant en quoi sa profession apporte au client une valeur ajoutée par rapport aux grandes surfaces du livre et aux boutiques en ligne.
S’agissant d’un libraire qui, il y a dix-sept ans, alors que je m’enquérais naïvement auprès de lui de la disponibilité d’une vieille série BD passée de mode (précisons que le type était à l’époque spécialisé en BD), m’avait répondu catégoriquement et assez sèchement que ça n’existait plus, me poussant du coup dans les bras de son concurrent (désormais retraité) non spécialisé, qui pour sa part m’avait répondu que bien sûr que ça se trouvait encore, mais qu’il fallait commander les albums car il ne les avait pas en stock (commande que je m’étais empressé de passer, pour le total relativement conséquent à mes yeux d’une vingtaine d’albums), je m’étais esclaffé intérieurement en lisant le titre de l’article, avant de me pencher sur son contenu, histoire de rigoler un peu plus encore.
Et dedans, je lis avec une certaine surprise que ce monsieur déclare avoir appris qu’il est important de ne jamais refuser une commande, de ne pas faire preuve de mépris, de ne pas se moquer des clients demandant certains livres. C’est BIEN.
Même si ça vient trop tard en ce qui me concerne, car même si j’étais encore sur place, je suis pour ma part (et n’en déplaise au titre de ce billet) bien décidé à respecter l’engagement que j’avais pris à l’époque de ne plus jamais remettre les pieds dans son magasin.
Et c’était avant que le boom de la vente en ligne ne nous permette d’avoir tout sous la main depuis chez soi, ou presque.

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2 réponses à Y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis

  1. Miod dit :

    Donc, si je résume bien, tu refuses d’infléchir ta position, alors que le libraire qui a fini par comprendre qu’il n’y a rien à gagner à se mettre un client à dos, l’a fait.

    Lequel de vous deux est le moins borné, maintenant ?

    • Imaginos dit :

      Je l’ai même fait remarquer dans le corps du billet. :-)

      J’ai la rancune tenace, ce n’est pas une nouveauté ; et je n’ai désormais plus aucun besoin de ce monsieur pour me procurer des bouquins, je ne vois pas pourquoi j’irai, ni faire appel à ses services, ni lui faire de la pub’ (d’autant que si tu lis l’article (dans l’édition natale d’hier), tu constateras toi-même qu’il reste limité dans son ouverture).

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