L’amnésie des Dalton

Qu’un artiste désormais commercialement établi n’éprouve aucune envie que l’on exhume ses œuvres de jeunesse vieilles de plus de vingt-cinq ans et datant d’une époque où il n’était qu’un gribouilleur inconnu, tant elles font tache à côté de sa production actuelle, je le regrette quand ces œuvres ont un intérêt « historique » et/ou font partie d’un ensemble plus grand que l’on veut enfin sortir au grand jour, mais je peux le comprendre (surtout quand une partie des œuvres en question est « fortement inspirée » du travail d’autrui).
Mais qu’il n’ait pas la franchise de le dire clairement et choisisse à la place de se retrancher derrière des explications bidon du genre « je n’ai aucun souvenir d’avoir fait ça », « ça ressemble effectivement à ma signature mais ce n’est pas moi qui l’ai fait, quelqu’un a dû dessiner ça à côté de ma griffe » et autres dénégations du même acabit, ça s’appelle n’assumer ni son passé et ses « péchés » de jeunesse, ni sa décision à leur égard, et je trouve ça profondément nul.

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5 réponses à L’amnésie des Dalton

  1. Phersu dit :

    Effectivement, c’est une référence cryptique. :)

  2. Phersu dit :

    Ah, non, ça y est, le label Lucky Luke donne la réponse, pardon.

    • Imaginos dit :

      L’étiquette Lucky Luke vient du fait que le titre du billet est emprunté à un album de Lucky Luke. ;-)
      Après, pour les détails qui ne peuvent pas être étalés en clair sans risquer quelques problèmes, les grandes lignes en sont déductibles de choses postées dans un passé récent.

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