Travail intensif

Si j’ai pu faucher cet aprème (et aussi désherber le potager ce matin), c’est pasque j’avais décidé aujourd’hui de ne passer qu’en coup de vent (ou presque) à l’usine, histoire d’éponger une ridicule partie de mes dizaines (pour ne pas dire centaines) d’heures supplémentaires non récupérables, et de compenser un peu les trois premiers jours de cette semaine, où j’ai fait à chaque fois une amplitude de plus de treize heures (je ne sais pas si la direction aurait été dans les clous si jamais j’avais été victime d’un accident du travail, d’ailleurs…).
Eh bien, sur le peu de temps que j’avais prévu de rester, j’ai quand même :
– constaté que le nouveau logiciel que j’avais récupéré hier dans des conditions épiques et installé sur les trois-quarts de nos machines s’était mystérieusement effacé tout seul comme un grand, et dû passer un grand moment à le réinstaller (cette fois-ci, sur toutes les bécanes ; et ça avait l’air de tourner quand je suis parti) ;
– pas réussi à joindre le service informatique pour deux autres problèmes (dont un ne date jamais que de deux mois) ;
– et reçu un coup de téléphone de la chef de service, qui m’a demandé de faire tout un tas de trucs inutiles (et empêché de partir aussi tôt que prévu, du coup, vu que ses conneries m’ont occupé une heure), même après que je lui ai eu prouvé par A+B au téléfon que c’était inutile, tout ça pasque j’avais eu le malheur de faire remonter des détails concrets (et quelques râleries, aussi) avec les dernières stats qu’on m’avait commandées en urgence pour hier (ou presque), au lieu de filer juste des chiffres sans les commenter. Ça m’apprendra à faire preuve de conscience professionnelle, tiens…
Bref, j’aurais voulu ne pointer qu’une demi-heure même pas, et j’ai quasiment fait une demi-journée. À ce rythme là, et avec un tonnage qui continue à augmenter, je ne suis pas près de résorber mon excédent horaire…
Vivement les vacances.

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