Commerçants pas commerçants

Ceci n’est qu’à peine caricatural.
Et les commerçants qui se plaignent de leur disparition progressive feraient bien de se poser quelques questions sur leurs rapports avec leurs clients potentiels. Pasqu’internet, outre la facilité d’achat et la recherche du meilleur prix, évite aussi le contact avec des vendeurs désagréables, peu (voire pas du tout) au courant de ce qu’ils vendent, et de toutes façons pas motivés pour le vendre.
Le commerce physique n’a que peu d’avantages à faire valoir dans l’affaire : conseil par un vendeur avisé (de plus en plus rare), possibilité de feuilleter (si c’est un livre) ou d’essayer, et moins de traces laissées que lors d’un achat via internet. Et comme il ne les met pas en avant, rien d’étonnant à ce qu’il se casse la gueule.
On regrettera la perte d’emplois, la disparition d’un certain tissu économique local, et la réduction des contacts humains (mais pour ce dernier point, comme le rappelle le titre de ce billet, tous les commerçants ne le sont malheureusement pas).

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