« Jeu dans lequel chaque joueur, incarnant un personnage, le fait évoluer dans le cadre d’un scénario »

Il existe des tas de façons différentes de faire du JdR, et plus on en invente, plus il devient difficile de donner une définition de ce qu’est le JdR. D’ailleurs, il existe des tas de définitions différentes du JdR, auxquelles on peut trouver des tas de contre-exemples qui sont bien du JdR mais ne correspondent pas auxdites définitions.
Du coup, je propose à mon tour la mienne :

Le JdR est un jeu dans lequel les participants jouent un ou des rôle(s) et construisent au moyen du langage un récit commun dans un même cadre.

Jusqu’à présent, j’ai eu beau réfléchir, je n’ai pas encore trouvé de contre-exemple (ce qui ne veut pas dire qu’il y en a).

Alors évidemment, cette définition reste relativement vague ; et il y manque plein d’éléments qui n’auraient pas manqué de figurer dans celle que j’aurais donnée il y a une trentaine d’années (et même bien plus récemment que ça), et qui figurent effectivement dans ma façon personnelle de concevoir le JdR : le MJ, les règles, la feuille de perso, le « ni gagnant ni perdants », la coopération entre joueurs, la table, les dés, l’écran, le dialogue, le terme « jeu de société », j’en passe et des meilleures…

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11 réponses à « Jeu dans lequel chaque joueur, incarnant un personnage, le fait évoluer dans le cadre d’un scénario »

  1. 賈尼 dit :

    Pour moi s’y a pas de MJ ce n’est pas tout-à-fait un JdR.

    • Imaginos dit :

      J’aurais tendance à être d’accord avec toi (et à exiger quelques autres critères supplémentaires, d’ailleurs), mais c’est MA conception de la pratique du JdR.
      Or je ne peux que constater qu’il existe des JdR sans MJ, et les gens qui y jouent font bien du JdR. Pas du JdR comme moi j’en fais, pas du JdR comme je l’aurais défini il y a encore quelques années, mais du JdR quand même.

      • 賈尼 dit :

        Mouaif. Un autre critère c’est : on est assis à table — parce que sinon le semi-réel/grandeur naturel c’est aussi du JdR ? Voire le Killer…

        • Imaginos dit :

          Ben non : la table n’est pas un critère : tu peux jouer sans table (voir mon expérience récente en convention, par exemple), assis par terre sur un tapis, assis à un feu de camp, assis sur la plage, en voiture, etc…
          Et assis n’est pas non plus un critère : tu peux jouer debout, en marchant par exemple (FUDGE Sherpa (ou un truc dans ce genre) a été conçu exprès pour), en faisant la cuisine ou autre (ou simplement pasque, MJ, tu passes beaucoup de temps debout pendant la partie). Tu peux aussi jouer vautré dans un canapé alors que les autres sont à la table à côté. Etc…

          Bref, si tu veux restreindre la définition, ce n’est pas si simple (j’ai cherché avant toi !).
          Mais je suis d’accord pour dire que les éléments que tu avances correspondent à MA vision traditionnelle des choses. Simplement, ils ne sont pas des conditions sine qua non de la définition.

  2. Alias dit :

    J’aime bien cette définition. Simple et efficace.

  3. [ALT+R] Fred dit :

    http://awarestudios.blogspot.fr/2013/03/le-principe-de-lumpley-et-defi-du-jeudi.html

    Un blog où j’avais trouvé une définition qui m’y a fait penser… Similaires et pourtant différentes, marrant :

    « Une partie de jeu de rôles, c’est une conversation à propos de personnages fictifs et de ce qui leur arrive. »

    • Imaginos dit :

      Là pour le coup, je trouve cette définition trop vaste : si on discute tous les deux d’un film, d’un épisode de série télé, d’une BD ou d’un roman, avec des personnages fictifs, ça devient du JdR selon elle. C’est quand même trop large, même avec la meilleure volonté du monde.

  4. [ALT+R] Fred dit :

    Comme quoi, on ne lit que ce qu’on veut : je n’avais pas remarqué qu’il n’y a pas la mention du « jeu » dans la définition que j’ai copié (je n’en suis pas l’auteur, je pense que tout le monde l’a compris). Bien vu.

    Anecdote. Pour mon lycée vers 1989, quand je m’y occupais du club de jdr, j’avais précisé que c’était un jeu de société mais c’était prendre le risque de confusion avec ce que, maintenant, l’on appelle les jeux de plateau. Si je retrouve ce que j’avais pu pondre au proviseur, je le posterai quelque part ^^

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  6. 賈尼 dit :

    OK j’ai un contre-exemple : le théâtre d’impro correspond parfaitement à ta définition, et pourtant ce n’est pas du JdR.

    Il faudrait ajouter que le rôle est repris tout au long du récit construit en commun sur plusieurs épisodes (ou un truc dans le genre) et/ou que le cadre a été déterminé à l’avance.

    • Imaginos dit :

      Pour le théâtre d’impro, je ne connais pas suffisamment bien pour savoir si ça rentre dans ma définition (mais si c’est le cas, je ne serais pas surpris que des gens considèrent que c’est du JdR).
      Par contre, tes précisions sont trop restrictives : la première ne colle pas pour un scénario indépendant, et la seconde exclue les parties qui commencent par une « création collaborative » du cadre.

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