À tuteur et à travers

J’ai actuellement deux personnes de mon équipe en formation qualifiante (ça ne doit pas être le terme officiellement employé, mais tant pis). Cette formation, qui va durer près d’un an (en alternance) nécessite qu’elles aient sur place un relais de formation (un tuteur, quoi). Et assez logiquement, c’est moi qui m’y colle (à leur demande et de mon plein gré).
La formation a commencé depuis plus de deux mois, mais ce n’est que maintenant que l’organisme formateur s’est intéressé aux tuteurs et a organisé pour eux une journée de formation, destinée à leur expliquer leur rôle vis-à-vis de leurs « pupilles », ce qu’ils auront à faire, ce qui est attendu d’eux, etc…
Eh bien, à part que ça m’a donné l’occasion de revoir quelques collègues dans l’assistance (dont certains que je n’ai hélas même pas eu le temps de saluer), ce fut une journée bien stérile (ou plutôt une demi-journée, car après la séance du matin et le repas de midi, tout était terminé). Tout ce qui nous a été expliqué aurait tout aussi bien pu l’être dans un simple document de présentation (ce qui m’aurait évité de passer des heures sur la route et de traverser une métropole à une heure de pointe), et la principale demande formulée par plusieurs d’entre nous, à savoir la possibilité d’avoir accès aux cours en ligne suivis par nos pupilles, ce qui me semble être une base minimum pour savoir ce qu’on leur apprend, ce qu’on ne leur apprend pas, ce qu’il faut compléter et ce qu’il faut éclaircir, nous a été refusée, au motif que ça ferait trop de connexions sur la plate-forme en ligne. Mouaif. Non seulement je ne suis pas convaincu, mais je maintiens que c’est nous demander de faire un travail sans nous fournir les outils nécessaires et en nous attachant une main dans le dos.
En plus, je comptais croiser sur place l’une de mes pupilles, qui se trouvait en formation en même temps, mais malheureusement je n’ai réussi à voir personne d’autre que les gens qui assistaient à la même séance que moi.
Bref, me voilà guère plus avancé qu’avant cette pseudo-journée de formation. Heureusement qu’on a fini tôt, ce qui m’a finalement permis de rentrer un poil plus tôt que si j’étais allé travailler à l’usine…

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