J’ai pas une tête d’épouvantail

En rentrant du boulot tout à l’heure, je suis passé faire un tour dans mon potager, malgré la chaleur.
J’étais accroupi en train d’arracher quelques brins de mauvaise herbe qui avaient cru pouvoir prendre leurs aises au milieu d’un rang de persil, quand j’ai entendu un bruissement d’ailes, immédiatement suivi de petites pattes griffues s’installant bien tranquillement dans mes cheveux.
L’Oiseau (c’était un rouge-queue) y est resté un court moment, puis, comme je bougeais (puisque je continuais mon activité herbicide) a fini par redécoller pour aller se poser au milieu des tomates, quelques mètres plus loin. Heureusement, il n’avait pas pris le temps de me faire un shampoing…
Ça fait déjà quelques temps que je trouve que les passereaux de mon jardin sont bien familiers et peu farouches, mais qu’un Oiseau sauvage m’utilise comme perchoir, ça ne m’était jamais arrivé jusqu’à présent.

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4 réponses à J’ai pas une tête d’épouvantail

  1. Alias dit :

    À moi si, mais j’avais des frites.

    Maintenant, je sais que les moineaux aiment les frites.

    • Imaginos dit :

      Des frites… et peut-être aussi autre chose dans le cornet (de frites) ? Pasque t’as beau porter les cheveux plus longs que moi, ça ne me viendrait pas à l’esprit d’y mettre des frites (ou toute autre nourriture ; à part peut-être un shampoing aux œufs :-P ).

      • Alias dit :

        Bon, il ne s’était pas posé sur ma tête, mais sur mon genou. Et à l’époque, je n’avais pas (encore) les cheveux si longs que ça.

        Je ne les ai plus longs maintenant non plus d’ailleurs, mais pour d’autres raisons.

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