Voici une nouvelle adaptation de Dune en JdR, pour Savage Worlds celle-ci.
Au passage, j’ai bouclé ce ouéquande ma seconde lecture du cycle d’Herbert.
La première s’était étalée sur plus de sept ans, au fil de la parution des tomes successifs au format poche. Si les trois premiers romans (Dune, Le messie de Dune et Les enfants de Dune) m’avaient laissé une impression correcte (quoique allant décroissant), j’avais des trois suivants (L’empereur-dieu de Dune, Les hérétiques de Dune et La maison des mères) le souvenir d’un grand n’importe quoi pénible à lire, et je me demandais dans quelle mesure cette impression ne venait pas d’une lecture trop décousue de ce qui consistait un ensemble lié.
Mais si j’ai certainement saisi beaucoup plus de détails que la première fois, cette nouvelle lecture cinquante-deux fois plus rapide (puisqu’elle s’est faite en sept semaines) n’a pas changé mon opinion. Plus on avance dans le cycle et moins les romans sont intéressants à mon goût.
Je me demande toutefois ce qui se serait passé si Herbert avait vécu un peu plus longtemps et avait eu le temps de finir son cycle (car je suis à peu près certain que La maison des mères n’était pas censée être le dernier tome) : est ce que la fin aurait apporté un nouvel éclairage sur les tomes pénibles à lire, les rendant finalement intéressants avec le recul ? Ou (et c’est ce que je crains) est ce que ça aurait continué dans le pénible, voire dans le pénible qui tire à la ligne comme j’en ai parfois eu l’impression à la lecture du dernier roman ?
Quoi qu’il en soit, si j’avais une recommandation de lecture à faire à un néophyte es-Dune, ce serait de s’arrêter après la lecture du Messie, les deux premiers romans constituant un ensemble qui se suffit à lui-même. Les enfants peut se lire, mais comme il ouvre la porte à la suite du cycle, s’arrêter après sa lecture donnerait probablement un sentiment d’inachevé.
Je suis bien d’accord avec ta sélection. Et même Le Messie… est dispensable :)
(et je crois que j’ai compris la blague du titre, même si « objectif Dune » aurait été pas mal ;))
Ah, c’est que tu n’as saisi que la moitié de la subtilité du titre, qui évoquait aussi bien la Lune que la politique de FDR… ;-)