Passé la journée au siège pour une formation au nouvel outil informatique qu’on va devoir utiliser à partir de janvier.
On va remplacer une usine à gaz par un truc un peu plus ergonomique, et surtout beaucoup plus léger, puisqu’au lieu d’un logiciel lourd à installer sur toutes les machines et ne pouvant fonctionner que sous windaube, on aura désormais du client léger, auquel on accédera par internet (la migration complète vers le nouveau système prendra plusieurs années, mais ensuite, plus rien ne nous empêchera de remplacer les windaubes qu’on paie bien cher par du linux ; plus rien, sauf l’inertie et l’incurie de nos décideurs, et le poids de l’influence de micro$oft, ce qui fait que je ne crois pas que la bascule se fera un jour ; mais on peut toujours rêver…).
Enfin bref. Donc aujourd’hui, on était censés découvrir le nouvel outil et commencer à se l’approprier en l’utilisant dans un environnement d’exercice.
Sauf qu’après le matin, consacré à la théorie, la connexion au site a sauté pour toute la structure. Résultat, on n’a rien pu faire (la connexion est revenue un quart d’heure avant la fin, autant vous dire que personne n’était très motivé pour faire mumuse avec le bazar à ce moment). En plus, il semble qu’il y ait eu d’autres bugs ; à moins que le formateur, pourtant a priori expérimenté, n’ait eu lui-même des lacunes.
Voilà donc une journée perdue, puisque tout ce qu’on a vu et fait, on aurait pu le faire « à domicile » grâce aux supports papier qui nous ont été fournis.
Enfin, la journée n’a pas été tout à fait foutue : c’était le jour du repas de Noël à la cantine du siège, et on a donc pu ripailler aux frais de la princesse (enfin, ripailler est un bien grand mot, mais c’était plus copieux et plus raffiné qu’à l’ordinaire).
Je sens en tous cas que le début janvier va être amusant.
Surtout les vendredi 2 et samedi 3 janvier, où nous n’aurons pas d’informaticien auprès de qui pleurer pour cause de pont au siège.
Par chance, mon équipe devrait finalement être épargnée par l’essuyage de ces premiers plâtres, et ne commencera à employer le nouvel outil qu’au bout d' »un certain temps » (restant à définir), pour cause de particularités dans notre fonctionnement que le logiciel ne sait pas encore prendre en compte. Pour une fois que c’est à l’informatique qu’on demande de s’adapter à notre travail, et pas l’inverse…
Je ne voudrais pas être plus que pessimiste, mais les softs « tout web », en général, soit c’est trivial, soit c’est au mieux pénible, au pire totalement inadapté à un travail dans des conditions réelles. Parce que la technologie sur laquelle ça repose, ça n’a pas du tout été prévu pour ça à l’origine.
Bah, on verra bien à l’usage (quand ça sera finalement à notre tour de nous en servir).
J’avais un peu utilisé dans mon ancien poste un équivalent « amateur » beaucoup plus limité, développé pour le plaisir par un collègue, et ça marchait pas trop mal. Mais on n’était qu’une dizaine à s’en servir, sur une poignée de sites différents. Là ça va concerner des milliers d’utilisateurs et des centaines de sites, le jour où ça va planter, ça sera… intéressant (au sens où ce mot est employé dans le célèbre proverbe chinois).
Ceci dit, à part l’aspect base de données (un domaine où je ne connais rien) et son volume (destiné à devenir rapidement (pour ne pas dire immédiatement) conséquent), et le côté « multi-utilisateurs massif », le reste ça doit effectivement être assez simple. Il y en a une partie qu’on gère actuellement avec un vieux truc plus ou moins merdique bidouillé sous Access…