Silence vaut acceptation ?

Puisqu’on parle de début janvier : je croyais l’avoir déjà abordé ici, mais apparemment non : j’avais posé mon dernier jour de congé de 2014 pour le 2 janvier 2015. Il m’avait été refusé sur le logiciel de gestion du temps de travail sans la moindre explication, juste avant mes précédentes vacances. En rentrant, j’avais donc appelé ma chef de service (en ayant d’ailleurs toutes les peines du monde à la joindre) pour qu’elle m’explique ce qui avait motivé ledit refus.
En fait, c’était tout simplement pasqu’à l’époque, ils n’avaient pas encore officiellement le budget pour remplacer mon actuel suppléant (en arrêt maladie, comme je l’avais déjà expliqué) au delà du 31 janvier. Et le logiciel de gestion du temps ne permet pas de joindre un commentaire quand on refuse un congé, parait-il (admettons ; mais dans ce cas, rien n’empêche d’envoyer un courriel d’explications).
Dans ces conditions, je n’ai pas franchement compris pourquoi ma demande a été refusée, au lieu d’être tout simplement laissée en suspens (si ce n’est les courriels de rappel envoyés automatiquement par le logiciel à la personne chargée de valider ou non le congé en question, qui peuvent peut-être s’avérer pénibles si on ne les benne pas sans les lire comme je le fais moi-même (quand j’attends pour valider le congé de quelqu’un dans mon équipe, je sais pertinemment de qui il s’agit, quand ça se passerait, et pourquoi j’attends, j’ai pas besoin qu’une machine idiote vienne me relancer, je ne pense pas perdre déjà la boule, malgré ce que me dit parfois mon adjointe)). Mais peu soucieux de donner à la cheffe une leçon en matière de manadjmènt (ç’aurait été utile, mais c’est pas mon rôle), je me suis contenté de me faire confirmer qu’une fois le budget officiellement attribué, je n’aurai plus qu’à reposer mon jour de congé.
J’ai bien sagement attendu que le budget soit là pour poser une nouvelle demande pour le même jour. Ça fait déjà une semaine. Et elle n’a toujours pas été validée.
C’est pas comme si c’était le seul jour de congé que je pouvais poser pendant les fêtes, ayant laissé le reste de la période aux mères de famille souhaitant légitimement passer quelques jours avec leur progéniture.
C’est pas non plus comme si c’était dans trois semaines, et si j’aimerais bien savoir comment je dois organiser ma fin d’année pour pouvoir très éventuellement prévoir quelque chose, comme ça se fait parfois dans nos contrées à cette période.
Et le pire, c’est que je ne pourrai même pas me retrancher derrière l’argument « vous m’avez rien dit, donc j’ai pris ma journée », puisqu’elle m’a déjà été refusée une fois.
Décidément, question gestion du personnel / communication, y a bien des progrès à faire dans la boutique.
Et je n’ai pas encore remis sur le tapis mon tombereau d’heures supplémentaires…

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