Les mercis, mon chien il en est mort

Sans surprise, on m’a annoncé que ma présence serait indispensable lors de l’audit évoqué hier, qui doit se dérouler pendant mes vacances.
La compensation qui m’est gracieusement offerte par ma cheffe (la directrice étant aux abonnés absents pour une raison que j’ignore) est de pouvoir déplacer le jour de congés en question. Autant dire qu’on se fout royalement de ma gueule.
Et tout ça, sans le moindre s’il vous plait, ni le moindre merci. Et ça, je ne l’ai pas encaissé. Comme si c’était normal que je foute pour la deuxième fois en l’air mes vacances à cause de ces conneries.
Il va donc y avoir des conséquences. Auxquelles je n’ai pas encore réfléchi de façon extensive, mais qui vont commencer par la non-remontée de documents qu’elle m’avait demandé juste avant de lui transmettre (le problème étant qu’elle a ptêt bien déjà oublié qu’elle me les avais demandés). Et autres traînages de pieds pour faire le boulot qui me sera demandé. Pasque je veux bien faire des efforts, mais j’attends en contrepartie un minimum de, euh… appelons ça « gratitude de façade », pasque je ne suis pas convaincu que ce genre de choses soit sincère (la preuve, c’est que cette fois ci la direction s’en dispense carrément). Mais je sais très bien à quel point la reconnaissance qu’on peut attendre en échange de ces sacrifices est éphémère, et ce qui se passe actuellement en est la preuve flagrante. Et ça, ça ressortira un jour en réunion de service. Sans doute sur un ton peu amène.
Et si jamais j’ai le moindre pet de travers juste avant la date fatidique, je n’hésiterai pas, moi qui ne consulte pourtant quasiment jamais, à aller chez le toubib et à en rajouter un peu, des fois que ça me vaille un arrêt maladie pour le jour J, ce qui me ferait bien rigoler.

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