Heures de nuit

Il m’arrive assez souvent de me réveiller quelques minutes avant la sonnerie du réveil, et donc d’éteindre l’appareil oniroctone avant qu’il ne se déclenche.
Ainsi, ce matin : réveillé dans la chaleur nocturne (on a connu bien pire, certes, l’année dernière en particulier), je jette un œil aux paupières encore collées aux funestes aiguilles, constate qu’il ne me reste plus que quelques minutes avant l’instant fatidique, et décide donc que, n’ayant guère d’espoir de me rendormir dans l’intervalle, il est temps de me lever (même si j’aurais préféré pouvoir rester au plumard quelques heures de plus : avec les chaleurs estivales, mon sommeil est nettement moins réparateur).
Je me prépare donc normalement à partir au boulot. Je suis en train de terminer mon petit déjeuner quand la fille qui cause dans le poste m’indique l’heure : « Il est six heures. »
Un instant, j’ai cru qu’elle s’était trompée d’une heure ; mais j’ai rapidement dû me rendre à la triste évidence, après consultation de ma montre et de la pendule : j’ai mal regardé le réveil et me suis levé une heure trop tôt.
Autant vous dire que la sieste de tout à l’heure a été un soulagement. Et plus longue que d’habitude, aussi.

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2 réponses à Heures de nuit

  1. Miod dit :

    Ah non, s’il est six heures après le déjeuner, c’est qu’il est déjà une heure trop tard !

    • Imaginos dit :

      Six heures du matin, bien sûr.
      Et le petit déjeuner.
      Je n’ai plus les mêmes horaires que dans mon ancien poste (ce qui fait qu’hélas, je finis aussi nettement plus tard…).

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