La saison est aux rêves funèbres

Décidément, mon activité onirique récente, si elle reste tout aussi débridée qu’à l’ordinaire, se focalise plutôt sur une thématique funèbre : deux jours après avoir cauchemardé qu’une collègue que j’apprécie était morte, j’ai fait la nuit dernière un nouveau rêve (que comme d’habitude je n’ai pas noté au réveil, ce qui fait que j’ai oublié l’essentiel des détails) dont j’espère qu’il n’était pas non plus prémonitoire, car il mettait en scène la blessure fatale (par tir d’arme à feu pile dans l’artère fémorale) de Tonton Alias lui-même, victime de trafiquants de hasch dont j’avais découvert l’existence.
Toutefois, je ne crois pas qu’il y ait réellement lieu de s’inquiéter à son sujet (et pas seulement pasqu’il a mis à jour son blog tout à l’heure, ce qui tendrait à laisser penser qu’il est encore bien vivant).
D’une part, pasque c’était lui-même qui m’affirmait avec insistance qu’il était mortellement touché. Or il n’y avait comme trace visible de la blessure qu’un minuscule point rouge sur l’arrière de la cuisse de son jean, ce qui me paraissait assez peu compatible avec la gravité annoncée de la blessure (surtout que c’était déjà un bon moment après les faits et qu’il avait marché depuis, ce qui aurait dû aggraver les choses et en particulier élargir substantiellement la tache de sang).
D’autre part, pasque tout ça ne pouvait se passer que dans une uchronie : le président de la république en exercice (pour le compte duquel j’avais accidentellement découvert cette affaire de trafic de drogue) était François Mitterrand (je vous parle donc d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître…), et surtout, Tonton Alias portait des lunettes (pas étonnant, puisque je ne l’ai pas revu depuis qu’il n’en porte plus). Reste à savoir si, grand amateur d’uchronies, il aura apprécié celle-ci… Il me semble qu’à sa place, j’aurais quelques réserves.
M’demande quand même vraiment où mon cerveau va chercher l’inspiration pour ce genre de rêves…

Ce contenu a été publié dans Rêves, avec comme mot(s)-clé(s) . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

7 réponses à La saison est aux rêves funèbres

  1. Alias dit :

    Ah, mourir en pleine gloire!

    Oh, wait…

  2. Miod dit :

    C’est peut-être toi qui devrait arrêter les drogues, en fait…

  3. Miod dit :

    Tu y mets quoi comme additifs ?

  4. Vaken dit :

    Si ça peut te rassurer, dans le genre débile, j’ai eu celui-ci récemment : ça démarre au milieu de l’océan, en pleine chasse au sous-marin. L’océan se transforme en court de tennis à la surface grise où je ramasse des balles en même temps qu’un autre gars. Mais on est embêtés, car ni les siennes ni les miennes ne sont marquées et on ne sait pas à qui elles sont (mais je garde toujours un oeil aux aguets pour le cas où un sous-marin approcherait). Puis les balles de tennis au sol sont remplacées par des pastilles de paracétamol effervescentes dans un emballage que je ne connais pas. Et après avoir ramassé la première, il y en a partout (et j’ai été réveillé accidentellement par Jacq, ce qui fait que le souvenir m’est resté plus longtemps que d’hab).

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *