Kro en résumé : Dirty Pair

Anime de SF comprenant deux séries et trois films

dirtypair1dirtypair2C’est du dessin animé japoniais, avec des personnages pas toujours très bien dessinés donc. Les deux personnages principaux, Kei et Yuri (en V.F. de la série de 1985 en 26 épisodes, diffusée chez nous sous le titre Dan et Danny mais a priori introuvable de nos jours, Kei (la rouquine) c’était Dan et Yuri (celle aux cheveux bleus) c’était Danny), sont deux jeunes femmes de dix-neuf ans, bien roulées et court vêtues, agents d’une entreprise privée de police, de renseignement et de protection, le 3WA, où leur nom de code est Lovely Angels mais qui sont plus connues sous celui de Dirty Pair, qu’elles doivent au fait que quasiment chacune de leurs missions s’accompagne de destructions matérielles plus ou moins importantes (ça peut aller jusqu’à détruire une planète entière dans l’un des épisodes) et qui ne leur plait pas. Leurs aventures se déroulent en 2140 dans un cadre interstellaire, l’Alliance galactique, et où les vaisseaux se déplacent d’une étoile à l’autre par warp (ça va très vite, les trajets interstellaires se comptent en heures, voire en minutes).
Les deux héroïnes, qui passent beaucoup de temps à se bouffer le nez (pour des histoires d’apparence principalement, puisque leur motivation principale est d’obtenir des congés supplémentaires pour pouvoir sortir avec de beaux jeunes gens, ce qui fait qu’elles sont plus ou moins en concurrence sur ce terrain, ou du moins jalouses l’une de l’autre) mais sont en fait très attachées l’une à l’autre, sont flanquées d’un gros animal ressemblant vaguement à un croisement entre un chat (ce qu’on nous dit qu’il est) et un gros ours, Mughi, qui est capable de piloter leur vaisseau spatial (le Lovely Angel), d’en utiliser l’armement et de faire des réparations, et sert donc à l’occasion de deus ex machina, et d’un petit robot vaguement ovoïde avec des pattes, Nanmo. Leur supérieur est le chef Gooley.
C’est plus destiné à un public ado que la plupart des japoniaiseries précédemment présentées sur cet écran (mais ça vise quand même (ou peut-être plutôt « ça vise aussi ») un public d’un âge minimum, la plastique des héroïnes et certains dialogues en témoignent). Mais une fois lancé dedans, on finit par se prendre au jeu.
Ce n’est pas toujours très cohérent (euphémisme). C’est pas extraordinaire, même si c’est souvent plutôt amusant et si ça se laisse regarder, et s’il y a quelques épisodes qui sont pas mal. Mais si vous avez raté ça, c’est pas forcément nécessaire de chercher à combler vos lacunes…

Dirty Pair : OVA Series
(1987)

Série animée de dix épisodesdirtypairovaLe dessin est un peu différent (les héroïnes ont la même tête, mais leur vaisseau et le Q.G. du 3WA sont très différents). Les génériques aussi ont changé (j’aimais mieux ceux d’avant).
Dans certains épisodes, il y a relativement peu de destructions : c’est frustrant quelque part pour cette série.
J’ai bien apprécié le troisième épisode, qui se passe sur une planète contrôlée par une théocratie qui ne déparerait guère à Traveller par exemple (sous réserve de modifier quelques détails évidemment) ; en fait, dès le début de l’épisode ça m’a fait penser à Pavabid (Marches Directes / District 268 1238), en version un poil pire.
Dans l’ensemble, c’est ptêt un poil plus cohérent que la série originelle, mais le public restera le même.

dirtypairfilmsAffair on Nolandia
(1984)

Dessin animé long métrage

Cette fois-ci, les deux héroïnes cherchent à retrouver une petite fille disparue, qui s’avère être télépathe (et receler un mystère plus profond).
Faut aimer la SF à base d’illusions provoquées par télépathie. À part ça, c’est correct, mais à réserver aux amateurs de la série.

Project Eden
(1986)

Dessin animé long métrage

On nous donne ici quelques précisions sur le contexte : on est désormais en 2141, l’humanité a colonisé la Voie Lactée et forme une alliance de trois mille mondes entre lesquels on voyage via l’hyperespace, ce qui nécessite un métal particulier, le vizorium. Et justement, les deux héroïnes commencent par lutter contre un trafic de vizorium, puis enquêtent sur une série d’accidents survenus dans des laboratoires travaillant le minerai de vizorium.
C’est une histoire de savant fou, dont on se demande vraiment comment ça se fait que ses installations soient situées à cet endroit là.
Globalement, c’est pas terrible, l’histoire sombrant souvent dans le franchement n’importe quoi. Les deux autres films de la série sont meilleurs.

Le complot du vol 005
(1990)

Dessin animé long métrage

Cette fois-ci, les héroïnes sont chargées de mener simultanément deux enquêtes : l’une sur la disparition d’un vaisseau spatial transportant des passagers entre deux mondes et qui a été détruit en vol, et l’autre sur celle d’un chercheur travaillant sur une matière révolutionnaire, l’ingnoll. Bien entendu, les deux sont liées.
Ça explose beaucoup et ça défouraille pas mal, et les rebondissements de l’intrigue sont parfois un peu confus. Sinon, c’est correct mais vraiment pas extraordinaire, et donc plutôt à réserver aux amateurs de la série.

Il existe une autre série plus récente de seize épisodes, datant du milieu des années ’90 : Dirty Pair Flash. L’aspect des deux héroïnes y est très différent, et je l’ai trouvé si moche (surtout quand on est habitué à leur aspect classique) que je n’ai jamais cherché à en savoir plus. Je ferai peut-être un effort un jour…

Ce contenu a été publié dans J'ai pas la télé, Kros, avec comme mot(s)-clé(s) , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

5 réponses à Kro en résumé : Dirty Pair

  1. Alias dit :

    Maintenant, faut lire les adaptations en comics d’Adam Warren.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *