L’heure des bilans (2) : 2016 en musique

L’année en question étant désormais derrière nous, finissons les bilans de 2016.

Sur le plan musical, 2016 a été une véritable hécatombe, de Michel Delpech (ou de David Bowie si on en reste à des styles musicaux plus familiers en ces lieux) à Rick Parfitt. Je n’ai pas recompté, mais j’ai dû signaler ici-même près de vingt décès musicaux, celui qui m’a le plus marqué étant celui de Leonard Cohen.

Côté dissolutions, il y a eu Unsun, Evenoire, Crucified Barbara (la plus regrettable à mes yeux), et ReVamp (ce qui n’est pas vraiment étonnant, car je vois mal comment Floor Jansen aurait pu mener de front Nightwish et ce groupe là).
Je n’ai pas noté de reformation (mais c’est le genre de choses que je découvre rarement l’année où elle se produit) ; à moins de considérer And Then She Came comme une reformation de Krypteria (qui ne s’étaient pourtant pas officiellement séparés).
Sur le marché des transferts, Lesbian Bed Death, Leaves’ Eyes et Sirenia ont changé de hurleuse ; à chaque fois ça a donné un bon résultat. Eluveitie a perdu trois membres (sur huit), mais pour l’instant je ne sais pas ce que ça donne, n’ayant pas eu l’occasion d’écouter leur nouvelle formation. Et du côté de Beyond the Black, je ne sais pas trop ce qui s’est passé, mais on dirait que la hurleuse a viré tous ses musiciens ; m’demande bien ce que ça va donner, mais ça ne me parait pas de bon augure pour la pérennité du « groupe ».

La production musicale de 2016 n’a pas été très abondante : si on ne tient pas compte des ressorties de vieux albums introuvables, il y a eu moins de soixante sorties (albums et maxis) potentiellement intéressantes (même en comptant les deux disques de 2016 que je n’ai pas réussi à me procurer pour l’instant).

L’album de l’année est Dead Sun, de Nightmare, leur premier avec Magali Luyten au crachoir.deadsunSes dauphins sont Dim Days of Dolor, de Sirenia (avec Emmanuelle Zoldan au crachoir), classique mais redoutablement efficace, et The Last Stand, de Sabaton.
Pour compléter ma sélection des meilleurs albums de 2016, je citerai (dans l’ordre alphabétique des groupes) ceux d’ADX, Beyond the Black, Burning Point, Delain (Moonbathers, l’album, pas le maxi Lunar Prelude sorti plus tôt dans l’année), Lesbian Bed Death et Van Canto. Et pour compléter, le maxi de Leaves’ Eyes avec leur nouvelle hurleuse, Elina Siirala.
Hors du rock dur, les meilleurs albums auront sans doute été ceux de Kansas et Hawkwind.

Dans l’ensemble, la production musicale de l’année aura été plutôt bonne. Côté déceptions, il y a eu le nouvel Amaranthe (qui signe a priori l’arrêt de mon suivi du groupe), l’album de Cheap Trick (sans Bun E. Carlos), et hors rock plus ou moins dur, les albums des Pixies et de Suzanne Vega.

Enfin, au niveau de l’anecdote, Bob Dylan a reçu le prix Nobel de littérature.

Voilà ce que je retiendrai de l’année écoulée sur le plan musical.

EDIT : il n’y a pas eu pour moi de découverte musicale en 2016, de nouveau groupe apparu sur le circuit et qui m’a suffisamment accroché l’oreille. C’est un peu dommage.

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