Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme

Tombant il y a peu sur une illustration tirée de l’ouvrage du naturaliste Alfred Brehm Les merveilles de la nature – L’homme et les animaux – Les Insectes (tome I, p 153), paru en français en 1882 et disponible sur Gallica, je lui ai trouvé un fort air de ressemblance avec une illustration sur le même sujet d’un ouvrage beaucoup plus récent, Les animaux des montagnes et des vallées (p 53), de Rinaldo D. D’Ami dans la collection La vie privée des animaux, paru en français en 1969 et que j’ai abondamment compulsé dans ma jeunesse. J’ai donc sorti ce deuxième livre de ma bibliothèque pour comparer, et il est indéniable que l’illustrateur a été plus qu’influencé par son prédécesseur.
Jugez plutôt : voici tout d’abord la gravure du bouquin de Brehm :

Et voici l’illustration de mon bouquin :

À part la larve en bas à gauche chez Brehm, qui était en réalité une autre illustration, c’est quasiment la même chose, la couleur en plus…
M’demande s’il y avait dans les bouquins de Brehm d’autres gravures qui ont accompagné ma jeunesse dans une version mise à jour ; mais comme feuilleter des pavés en *.pdf n’est pas ce qu’il y a de plus pratique, je n’ai pas poussé mes investigations très loin.

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