Au rayon nouveautés musicales, j’ai aussi écouté Winter Storm, d’Ensiferum :
Et je l’ai trouvé correct.
Extraits :
Au rayon nouveautés musicales, j’ai aussi écouté Winter Storm, d’Ensiferum :
Et je l’ai trouvé correct.
Extraits :
Rien trouvé de notable dans ma veille internet du soir, donc j’en ai profité pour faire une petite mise à jour de mon site, portant principalement sur la BDDI : vous pouvez désormais vous documenter sur Desaekhe, Xulfor ou Yarhfahl, comme sur les Ael Yael, les Githiaskio ou les Jgd-Il-Jagd…
(au passage, pourquoi diantre avoir eu l’idée stupide d’affubler d’un nom imprononçable une espèce ET qui ne parle pas (donc à propos de laquelle on ne peut pas se planquer derrière l’argument « C’est comme ça qu’ils s’appellent eux-mêmes ») ?)
Côté nouveautés musicales, j’ai écouté il n’y a pas si longtemps Full Tilt Overdrive, le nouveau House of Lords :
Comme d’hab’, c’est efficace, sans être original. J’aime bien.
Extraits :
(2024)
Septième film de la série Alien, dont l’histoire se passe entre les deux premiers films
Sur une colonie minière de la Weyland-Yutani, qui empêche arbitrairement ses ouvriers de quitter les lieux une fois les objectifs initiaux de leurs contrats réalisés, un groupe de jeunes mineurs échafaude un plan pour s’en aller : ils ont détecté en orbite autour de la planète une station spatiale abandonnée contenant des capsules de cryogénie, ils vont donc s’y amarrer, récupérer des capsules, les installer à bord de leur propre vaisseau, et foutre le camp. Sauf que cette station a servi à étudier l’alien du premier film, retrouvé dans l’espace après son éjection par Ripley, que bien entendu, les choses avaient mal tourné pour les chercheurs, et que bien entendu, elles vont mal tourner ici encore.
C’est inégal. Il y a quelques trucs sympas (des allusions aux deux premiers films principalement, dont des répliques reprises telles quelles ou un synthétique qui ressemble à Ash), mais dans l’ensemble le film est très moyen. Il n’arrive absolument pas à faire flipper le spectateur (qui est de toutes façons blasé par les précédents films et n’arrive pas à se préoccuper de la survie des personnages), si vous aviez trouvé pas terrible l’hybride d’alien et d’humain du quatrième volet vous allez être affligés par celui du présent film, et je me demande d’où peuvent bien sortir tous ces chest-bursters alors que le matériel de départ dont disposaient les scientifiques était un unique alien non-reproducteur. C’est regardable, mais pas terrible. Ça reste meilleur que Prometheus, mais ça n’était pas très difficile.
Peut-être qu’un spectateur découvrant la série Alien avec ce film serait d’un avis différent…
Un module sous licence pour Peril on the Purple Planet.
Le numéro de novembre décembre de Freelance Traveller est paru.
Jeremiah tome 41
Casino céleste
Hermann
© Dupuis, 2024
ISBN 978-2-8085-0514-7
Quarante-et-unième volume de la série BD Jeremiah
Plus ça va, plus c’est confus et moins on comprend ce qui se passe dans les albums de Jeremiah. Les deux héros arrivent dans un bled où tout le monde est frappadingue et ils doivent survivre alors qu’ils sont pris entre deux feux. En gros, quoi (et ça pourrait d’ailleurs résumer une bonne partie des volumes de la série, je pense). Et le dessin le plus souvent dans des tons gris n’aide pas à saisir facilement les choses.
Si vous n’êtes pas collectionneurs, vous pouvez vous abstenir.
L’espace d’un an
Becky Chambers
Le livre de poche
ISBN : 978-2-253-26059-2
© Librairie L’Atalante, 2016, pour la traduction française
V.O. : The Long Way to a Small, Angry Planet, © Becky Chambers, 2014
594 pages
Roman de SF interstellaire
L’histoire est celle de l’équipage d’un tunnelier, un vaisseau spatial qui perce des trous de ver artificiels pour faciliter les déplacements interstellaires. Il y a à bord des humains, des ET appartenant à trois espèces différentes, et l’IA du vaisseau, qui a une personnalité et est considérée comme un individu par le reste de l’équipage. Quelque part, cet équipage me fait un peu penser à celui de Serenity : c’est des gens normaux qui essaient de joindre les deux bouts, il y a des relations particulières (dont des tensions) entre certains d’entre-eux (mais quelque part, ils forment malgré ça une famille), certains ont un passé compliqué, et même si chacun d’eux est très compétent dans son domaine, ce ne sont pas des super-héros.
Notez que les ET sont de vrais ET : ils ont non seulement un aspect différent du nôtre bien sûr, mais aussi des coutumes différentes, des comportements différents, voire une façon de penser différente ; bref, ils sont « autres », et cette altérité est assez bien mise en scène dans le bouquin.
Le tunnelier reçoit un juteux contrat pour aller forer un trou de ver depuis une planète lointaine habitée par une espèce ET belliqueuse et qui avait jusqu’à présent refusé de rejoindre le reste de la communauté galactique.
Il y a pas mal de néologismes SF qui me semblent avoir été assez bien traduits.
C’est pas du space opera flamboyant (il n’y a d’ailleurs pas la moindre arme à bord), c’est un récit terre-à-terre bien qu’il se passe principalement dans l’espace, ça se lit vite, c’est sympa, j’ai bien aimé.
Citoyen de la galaxie
Robert Heinlein
Presses Pocket
ISBN 2-266-01146-4
© Presses Pocket 1982 pour la traduction française
V.O. : Citizen of the Galaxy, © Robert A. Heinlein 1957
282 pages
Roman de SF « juvenile »
C’est l’histoire d’un enfant vendu comme esclave à un vieux mendiant infirme qui s’avère être un espion de haut vol, l’élève comme son fils et le forme à ses métiers. Après moult péripéties sur cette planète, puis dans l’espace, le gamin devenu un jeune adulte découvre qu’il est l’héritier d’une très grosse fortune, qu’il va devoir batailler pour récupérer (car ceux qui la gèrent depuis sa disparition et la mort de ses parents n’ont aucune envie de lui restituer son bien légitime et pourraient bien ne pas être étrangers à son état d’orphelin et à sa précédente condition d’esclave).
C’est vite lu, c’est plaisant, ça n’a rien d’extraordinaire.
Ganymede Outriders
Giles Pritchard
Caradoc Games
2024
36 pages A6
JdR de SF
Le jeu situe son action sur une lune nommée Ganymède (s’il s’agit du satellite de Jupiter, elle a été fortement terraformée). Les PJ sont des outriders qui se déplacent (principalement en buggy) dans les étendues désertiques et froides qui séparent les habitats sous dôme de Ganymède. Et dans ces étendues désertiques et froides (où on peut respirer sans avoir besoin d’un appareil spécial), on peut parfois rencontrer des dinosaures agressifs (raptors) échappés d’un ancien parc d’attractions.
Le système de jeu n’utilise que des D6. Il a l’air simple, mais la simulation est minimaliste.
D’ailleurs le jeu lui-même est plus que minimaliste, le contexte occupe une seule page (A6, donc), il n’y a pas de scénario, on ne sait pas vraiment ce qu’on peut faire avec ce petit machin, à part le reposer sur l’étagère après l’avoir lu.