Du côté sorties, un scénar pour Rider, la version western de Cepheus Engine. Je présume qu’il y aura sous peu une version papier, mais j’ai beau aimer le genre, je doute d’investir.
Un nouvel épisode du podcast gloranthien de Gianni et son comparse. Gianni fait un panorama des ouvrages gloranthiens prévus mais jamais parus (je n’en ai pas encore terminé l’écoute).
Le rattrapage musical du soir est Legends, de Sabaton :
Il est franchement bon, et il pourrait bien finir album de l’année 2025 (faute de concurrent sérieux, certes). De ce qui reste à sortir en fin d’année, je ne vois qu’un seul groupe qui ait le potentiel pour lui disputer la place. Extraits (le troisième plaira particulièrement aux wargameurs) :
Sixième tome de la série de space opera militaire Honor Harrington
Harrington est rappelée au service de la flotte de Manticore, dont elle avait été mise en retrait suite aux évènements du tome 4, Au champ du déshonneur, mais c’est pour commander une escadre de vaisseaux-pièges (des vaisseaux armés mais ayant l’apparence d’un simple cargo, utilisés comme leurre pour attirer et détruire les pirates ; la traductrice a choisi de les désigner sous le terme de navire-Q, traduction très littérale de l’anglais Q-ship). C’est donc un poste sans prestige puisqu’il s’agit « simplement », alors que la guerre contre Havre continue, de lutter contre de vulgaires pirates ; et où elle risque fort de laisser sa peau si jamais elle avait affaire à une adversité plus forte que prévu. Pour couronner le tout, ses équipages ne sont pas constitués que d’excellents éléments : pour trouver tout le personnel nécessaire en un temps très limité, l’amirauté a dû racler les fonds de, euh… dortoirs ?, et on lui a assigné quelques bons à rien et fouteurs de merde. Ça se lit relativement vite, d’une part pasqu’il y a plusieurs sous-intrigues qui se développent en parallèle et maintiennent l’intérêt du lecteur, d’autre part aussi sans doute pasqu’on échappe aux looongues descriptions de batailles spatiales : il y en a, certes, mais elles restent raisonnablement concises faut dire aussi que ce sont des affrontements avec peu de vaisseaux). Évidemment, Harrington est un personnage vraiment trop balèze dans quasiment tous les domaines auxquels elle touche pour être vraiment intéressante (d’ailleurs, à la limite on s’intéresse plus à ce qui arrive à certains personnages secondaires qu’à ce qui lui arrive à elle, pasqu’elle on sait que de toutes façons elle va s’en sortir, et à peu près intacte qui plus est, alors que chez les personnages secondaires, ici comme auparavant dans la série, y a de la casse, et pas qu’un peu…) ; évidemment, les parallèles avec les guerres de la France révolutionnaire ou napoléonienne sont un peu trop flagrants par moments ; mais dans l’ensemble, ce fut une lecture plaisante.
Premier roman paru dans la série Humanx Commonwealth
Chronologiquement, le roman fait suite à For Love Of Mother-Not. On y retrouve (ou, si on lit la série dans l’ordre de publication, on y découvre) le personnage de Flinx, qui va désormais sur ses dix-sept ans et est toujours accompagné de son minidragon. Il se retrouve recruté pour participer à une expédition outre-planète, qui est à la recherche du krang, un mystérieux objet fabriqué par une espèce ET depuis longtemps disparue, les Tar-Aiym, et dont on ignore à quoi il servait. Évidemment, ils ne sont pas les seuls à vouloir mettre la main sur le krang, mais les oppositions ont beau être balèzes, ils s’en débarrassent un peu rapidement (et aisément) à mon goût. On a même droit à un foutu deus ex machina magique… C’est de la SF avec une technologie si avancée qu’elle parait magique (technologie que par ailleurs les personnages sont incapables de maîtriser, et même d’utiliser). Pas mon truc. C’est vite lu, mais à part pour poser les bases du contexte de la série ça n’a pas beaucoup d’intérêt.
Le roman raconte le premier contact entre les Humains et les Thranx, des ET insectoïdes ressemblant à de grosses fourmis à huit pattes (même si la couverture du roman par Michael Whelan, qui a ensuite été réutilisée pour le supplément GURPS Humanx, évoque plutôt la mante religieuse) ; suite à quoi (mais c’est hors du champ du bouquin) les deux espèces vont constituer le Commonwealth qui donne son nom à la série. Le roman est écrit du point de vue d’un Thranx, qui voit les Humains comme des monstres (mais réussira à devenir ami avec certains d’entre-eux) : c’est un parti-pris intéressant, d’autant que ça permet de mettre en avant la physiologie et surtout la psychologie de ces ET qui, sans être vraiment « alienne », est quand même particulière (disons que c’est du niveau du choc culturel qu’un Européen de l’Ouest pourrait avoir s’il était immergé dans une culture de l’autre bout de la Terre). Ça se laisse bien lire et c’est plaisant, mais j’ai trouvé que la fin était un peu précipitée (on expédie en quelques pages des choses qui mettent des années à se dérouler).
Je ne suis plus en mesure d’envoyer des courriels. Apparemment, je ne serais pas le seul à subir ce problème, mais ça ne me console pas vraiment. J’espère que ça va vite rentrer dans l’ordre…