Mimi Perrin est morte la nuit dernière.
Je la connaissais pour être la talentueuse traductrice de quelques poèmes parus dans la Grande anthologie de la fantasy.
Moi qui suis particulièrement sensible à la qualité des traductions depuis l’anglais (et surtout, à leur absence quasi-générale de qualité, et ça n’a pas l’air d’aller en s’arrangeant), et qui ne suis par ailleurs pas particulièrement amateur de ce genre indéfinissable qu’on nomme la fantasy, j’avais bien apprécié son boulot.
À commencer par sa V.F. du poème de William Morris Two red roses across the moon, en français Deux roses à la brune, rouges sur fond de lune.