Demain, j’enlève le haut

Ça fait six ans que je suis en poste dans cette usine.
Ça fait six ans que je me dis que la boîte qu’on paie (certainement bien cher) comme prestataire pour le linge est un ramassis de branquignoles (alors que celle qu’on utilisait dans mon usine précédente était carrée et efficace).
Et à chaque fois qu’on a l’impression qu’ils s’améliorent… ils nous prouvent dans la foulée que ce n’était qu’une impression.
Prenons par exemple les ticheurtes dont je vous avais parlé il y a quelques jours : on les a reçus mardi (c’était du 50 % coton 50 % polyester, je ne suis pas convaincu que c’est ce qui était convenu, mais ce n’est pas moi qui ai négocié le contrat). Apparemment, tout le monde n’a pas perçu son jeu complet (ma collègue chargée de gérer le linge (au niveau local ; on nous a retiré les relations directes avec le prestataire, tout doit désormais être piloté par le siège, ce qui ne facilite pas les choses, mais c’est un autre sujet) m’a même appris aujourd’hui que seuls mon adjointe et moi-même avions été entièrement livrés, et j’ai moi-même constaté qu’au moins un de mes subordonnés n’avait rien reçu ; je n’ai pas été voir ce qu’il en était du côté des dames mais je ne serais pas surpris que d’autres soient dans le même cas). Et aujourd’hui, trois jours plus tard donc, ils nous appellent pour nous demander de tout leur renvoyer, pasqu’ils ont fait « des erreurs dans le comptage ».
Je crois que la plus grosse erreur, c’est nous qui l’avons faite, en ne changeant pas de prestataire quand on en avait parlé il y a quelques années.
Je ne sais pas combien de temps ça va mettre pour qu’on les récupère à nouveau ; mais il n’est pas exclus que le cirque recommence, pasque cette fois, je ferai remarquer que ce n’est pas du 100 % coton qui nous a été fourni.

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