Ma théorie LNS

Je n’ai jamais vraiment cherché à comprendre la théorie LNS lorsqu’elle était à la mode il y a une grosse quinzaine d’années (au bas mot). Et du peu qu’on m’en a expliqué (peut-être d’ailleurs suite à interprétation personnelle), ce que j’en avais initialement compris était erroné.
Mais ça ne m’a pas empêché de me dire qu’on pouvait se servir de ces trois critères (ludisme, narrativisme, simulationnisme) pour classer les différents JdR. On aurait ainsi :
– des JdR simulationnistes, qui tentent de modéliser la réalité (ou du moins, la réalité qu’ils décrivent) ; exemples : la plupart des JdR des quinze premières années ;
– des JdR ludistes, qui proposent des mécanismes « de jeu de société » pour gérer certains aspects, des mécanismes artificiels qui ne simulent pas la réalité ; exemples : Firefly, Scavengers ; OD&D pourrait aussi entrer dans cette catégorie, avec ses règles qui visent à équilibrer les différentes classes et ses sorts qu’on oublie une fois lancés ;
– des JdR narrativistes, où les règles ne simulent rien du tout mais servent à raconter l’histoire ; exemples : Apocalypse World (encore que ça se discute, c’est ptêt ludiste selon l’angle selon lequel on le considère), Trollbabe, Psi*Run, The Dreaming Crucible ;
– et bien entendu, des JdR à cheval sur deux catégories.
Moi il me faut des règles simulationnistes, mais la tendance actuelle me semble être beaucoup aux règles ludistes.

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